Tous les DVA émettent sur la même et unique fréquence de 457 kHz et sont compatibles entre eux, mais…

Chaque DVA doit envoyer, selon la norme, son signal au minimum pendant 70ms jusqu’au maximum pendant 400ms, et le temps entre le début de chaque impulsion ne doit pas excéder 1300ms. Cela laisse du jeu aux fabricants pour « caler » leur signal dans ce temps maximal d’1,3 seconde.

© Simon Starkl (Mammut collection)

Les DVA modernes ont une durée d’impulsion relativement courte et plus ou moins rapide, adaptée à la réception numérique, où un signal court suffit au microprocesseur moderne (Digital Signal Processor) pour effectuer son calcul et actualiser les données sur l’écran. Un signal court et pas trop rapproché occupe aussi peu de place dans la « fenêtre » d’émission, et laisse plus d’espace pour d’autres signaux.

Dans le même temps, certains anciens modèles de DVA encore très répandus, tels que le F1, le F1 focus, le VS68 et le VS2000, ont une impulsion d’émission très longue (jusqu’à 400ms) et lente, puisqu’à l’époque, ils étaient conçus pour la recherche auditive analogique. Ces signaux durant longtemps, ils peuvent être la source de superpositions des signaux plus fréquentes et plus longues lorsqu’il y a une situation d’ensevelissement multiple complexe (à partir de 2 victimes proches), occasionnant des difficultés de localisation des différents appareils. De plus, certains appareils, en plus d’avoir une impulsion longue, ont également un signal qui ne s’interrompt pas entre les impulsions (défaut inaudible), créant ainsi une sorte de « brouillard électromagnétique » qui perturbe notablement la lecture des signaux par les DVA équipés du système DSP.
D’autre part, la qualité du signal émis par les DVA d’anciennes générations (aujourd’hui tous les appareils n’ayant pas 3 antennes) laisse parfois à désirer, et pose des problèmes aux DVA de nouvelle génération, qui eux ont besoin de recevoir des signaux « propres et nets » pour pouvoir les inclure via le DSP dans la liste de victimes. Lorsque le signal n’est pas net, son traitement par « algorithme » est très difficile, et la liste des victimes difficile à établir et à gérer.
C’est notamment pour ces raisons que tant que ces appareils dits d’ «ancienne génération» seront encore employés, la gestion et la localisation automatiques seront rendues difficiles pour les raisons invoquées plus haut.

La seule solution raisonnable pour tous serait de changer les vieux DVA contre des appareils 3 antennes, seuls appareils permettant une recherche vraiment simple et très rapide. On peut dire que tous les fabricants proposent des appareils avec la technologie moderne, permettant de faciliter la recherche à l’utilisateur occasionnel.
Le DVA 3 antennes avec la fonction de marquage est devenu le standard dans le monde de la montagne, non pas parce que les fabricants veulent vendre des nouveautés, mais parce qu’il est maintenant reconnu que la nouvelle technologie permet de gagner du temps et sauve plus de vies! Si je choisis un DVA moderne, et que je m’entraîne à l’employer, c’est pour être sûr qu’en cas de pépin, je serai « zen » dans toutes les situations et capable de sauver un maximum de vies…

En attendant que tous les anciens DVA soient réformés, seul le mode « analogique » combiné au mode « numérique » permet toujours de résoudre toutes les situations complexes citées plus haut.

Le Pulse Barryvox, ainsi que le nouveau Barryvox S, proposent cette option dans leur mode « avancé » ou « recherche pro ». De plus, le Pulse permet également la recherche purement analogique en activant le mode de secours « Tone-only-mode » : Faire passer le DVA de éteint à recherche (OFF =>SEARCH) en maintenant les 2 touches latérales enfoncées, le mode analogique est garanti même si l’écran est cassé ou le système numérique en panne.